Mardi 13 octobre, Quercy-Croq’, point de restauration rapide à Quercypôle, a ouvert ses portes sur le site de l’hôtel d’entreprises. Stéphanie Bridard et Aurélie Reyssent ont assuré l’accueil et le service lors de cette première journée. Jean-Michel Cambon, président de l’APEAI, Didier D., directeur général et Yves L., chef d’atelier de l’ESAT L’Abeille, ainsi que Jacques Lutz, maire de Cambes, étaient présents pour cette inauguration. Du lundi au vendredi, Quercy-Croq’ accueillera ses clients de 10 heures à 14 heures pour une pause déjeuner. Il leur sera proposé des salades composées, sandwiches, croque-monsieur, galettes, boissons, un plat du jour et diverses formules de repas.

Ce petit commerce de restauration rapide s’inscrit tout à fait dans un des objectifs de l’association : par le travail, rendre autonome et faire accéder à une vie sociale et professionnelle.

La Dépêche du Midi

Mercredi 17 juin, se déroulait au domaine du Surgié la 2e édition du pentathlon handisport, organisé par l’OIS, en partenariat avec le comité départemental de sport adapté du Lot.

De 10 h 30 jusqu’à 16 heures, cinq instituts regroupant 80 résidants étaient présents et ont participé aux différentes épreuves mises en place par les bénévoles. Figuraient au programme, canoë, pétanque, pédalo, randonnée, rugby flag, sarbacane, golf et sport de raquette.

Le déjeuner et le goûter qui se sont déroulés sous l’ombre accueillante des saules du domaine, étaient unanimement appréciés de tous. En fin de journée, venait l’heure des récompenses, où chaque participant était assuré de recevoir un diplôme.

La Dépêche du Midi

Une action de sensibilisation, sur les accidents de la vie courante et les risques domestiques, s’est déroulée jeudi 5 mars à l’Esat l’Abeille, dans le cadre du partenariat liant l’établissement et la Prévention Maïf. Une première action, sur la sécurité routière, s’y était tenue en février.

Sous la conduite du lieutenant formateur Éric Barbance du SDIS de Figeac, et du moniteur auto-école Jérôme Cayrol, les 36 participants, pensionnaires et employés de l’Esat, ont suivi des ateliers portant sur les différentes situations à risque : brûlures et gestion de celles-ci, identification des produits dangereux avec leurs codes, identification des risques d’intoxication, constitution d’une pharmacie collective et de voiture, matériel de protection, gants, masques, etc.

Cette action sera suivie dans un mois d’un rallye-quizz qui, dans une forme ludique, portera sur ces deux formations.

La Dépêche du Midi

Samedi 20 décembre à 18 heures, alors que la nuit enveloppait lentement Figeac, deux ou trois spots jetaient une lumière vive sur la pelouse, au dos de la maison d’accueil temporaire André Chaussé.

Ingrid Chikhaoui y tournait en effet une scène de son court-métrage «Un kilo de plumes», sur un scénario original de Manue Fleytoux, lauréate du concours du scenario de film court du département, lors du dernier festival de Gindou.

«Ce lieu a dicté notre histoire»

C’est l’impossible rencontre de deux autistes placés dans un centre. Paul, solitaire et craintif, a les nerfs à fleur de peau ; sa peur des autres le conduit toujours vers la brutalité. Mathilde, au contraire, est une tornade envahissante et joyeuse, sans cesse à l’écoute des sons qui l’entourent. Cette nuit-là, chacun de son côté, ils s’aventurent dans les lieux plongés dans l’obscurité. Paul y construit un univers surnaturel fait d’objets inanimés. Mathilde le suit, guidée par les sons. Ils se croisent presque, s’évitent, se frôlent… Paul invente son royaume, auquel Mathilde désire apporter sa contribution. C’est le drame. Après la tempête, à la pointe du jour, ils font chacun un pas vers l’autre. Est-ce une promesse, l’acceptation de l’autre ?

«Ce qui m’intéresse, dit Manue Fleytoux, c’est montrer la naissance d’une rencontre qui s’opère malgré les démons. J’avais commencé autre chose, lorsqu’Ingrid est venue me parler de ce bâtiment, la maison André Chaussé, qui l’avait emballée. C’est Pierre-Yves Bronsart, son frère et notre producteur, qui en a eu vent, en travaillant et discutant avec des architectes. Elle est venue le voir et nous sommes partis sur le projet, vraiment écrit pour ce lieu qui se prête à notre histoire. J’aime écrire sur des personnages vulnérables, et voir comment la bête qui dort en nous tous peut réagir».

«Ce lieu, fait de labyrinthes et de baies vitrées, a dicté notre histoire, poursuit Ingrid Chikhaoui. C’est un décor très cinématographique. Même à l’intérieur, on voit toujours dehors. On travaille beaucoup sur le monde sensoriel des deux personnages. Le premier jour, nous avons tourné avec des résidants d’ici. Ils nous ont beaucoup aidés, jouant comme de vrais pros. Un grand moment de partage. Nous leur avons montré des rushes, ils ont adoré».


En détail

Le film >En avant-première à Figeac. «Un kilo de plumes», d’une durée de 15 minutes, est réalisé par Ingrid Chikhaoui, sur un scénario de Manue Fleytoux. Il est produit par Pierre-Yves Bronsart de CRAC, avec comme directrice de production, Marine Grillot. Après dix jours de préparation, il est tourné en six jours à la maison d’accueil temporaire André Chaussé à Figeac. Paul est joué par Samuel Youde et Mathilde par Clémence Rouzier, Brian Henninot interprétant un éducateur. 22 personnes participent à ce tournage. Le film sera projeté en avant-première au cinéma Charles Boyer de Figeac. Soutien du conseil général du Lot, de la région Midi-Pyrénées et de la Fondation de France.

M.C.

> Lire l’article original de La dépêche

Stand de noël – dimanche 21 Décembre, à partir de 19h00

Halle de Figeac, Tombola, cadeaux sympas

Crédit photo : Laetitia Bertoni

À première vue, on dirait une chaise à porteur, et il y a un peu de ça dans la «Joelette» de l’APEAI (Association de parents d’enfants et d’adultes inadaptés).

Cet équipement sur roue offre la possibilité aux personnes handicapées en fauteuil roulant de se déplacer sur des terrains en pente ou plus accidentés pour des balades. Pour en être convaincu, il suffira d’accompagner Éric Rigal, samedi 6 décembre, et les équipes de l’APEAI. Dans le cadre du Téléthon, il troquera son fauteuil pour la Joelette avec laquelle il effectuera, entouré de nombreux bénévoles, un circuit en ville, en proposant des gâteaux au profit du Téléthon.

«C’est la première fois que nous présenterons notre Joelette, explique Myriam Guibert, aide médico-psychologique au service d’aide à la vie autonome de l’APEAI. Nous l’avons réceptionnée en juin, et après quelques modifications, elle est opérationnelle.»

Autour de cet équipement, c’est tout une aventure humaine qui est née, dès 2011, comme l’expliquent Myriam et Éric. «Nous sommes partis sur l’Aubrac pour tester une Joelette. Au début ça m’a fait drôle, dit Éric, par rapport à la hauteur d’assise, et puis il faut avoir confiance dans les deux personnes qui tirent et pousse l’engin. Mais après 6 heures de randonnée, l’expérience nous a séduits. La Joelette m’a permis d’aller dans des endroits auxquels jamais je n’aurais pu accéder en fauteuil.»

Cet équipement étant très cher, Myriam et sa responsable, Françoise Soulard, ont présenté un projet coopératif à l’APEAI qui l’a validé.

«Nous avons pris contact avec le lycée professionnel de Decazeville, formation chaudronnerie, pour la réalisation de notre Joelette. Durant deux ans, les jeunes ont élaboré notre équipement, en tenant compte de l’équilibre, de la sécurité, du confort aussi.»

Et puis, en juillet, la Joelette arrive à Figeac. «On l’a testée sur le chemin de Ceint d’eau et on a crevé au bout de 300 m. On l’a utilisée aussi pour une balade à Saint-Étienne-de-Cantales, ça a été concluant. Nous sommes prêts pour le Téléthon figeacois», lancent-ils. De nombreux collègues de l’APEAI, des jeunes de l’haltérophilie et tous ceux qui le souhaitent pourront accompagner Myriam et Éric, samedi 6 décembre, départ de la Maison Chaussée, avec les ânes de la ferme de l’APEAI au Bouyssou, à 13 h. Sur leur parcours, vente de gâteaux faits par l’APEAI et des boulangers de la ville.

Laetitia Bertoni

> Voir l’article original

quine-full-2014

Hier se tenait à l’espace Mitterrand, un colloque organisé par l’Andesi, une association nationale de cadres du secteur social et médico-social, sur l’économie sociale et solidaire, ses enjeux et le pouvoir d’initiative dans ce secteur. Plus de 200 personnes étaient présentes. Nous avons rencontré Didier Dautriche (en médaillon), délégué territorial Andesi et dirigeant de l’APEAI de Figeac.

Quel est l’objet de ce colloque ?

Nous voulions réunir des associations sociales s’occupant de personnes handicapées, ou en relation. L’occasion de réunir aussi des salariés de ces associations et de leur permettre de rencontrer des intervenants qui réfléchissent sur ce secteur social et médico-social. La matinée était consacrée à l’intervention de Marcel Jaeger, titulaire d’une chaire de travail social au Conservatoire des arts et métiers, un chercheur qui a une vision personnelle de l’avenir de ces personnes que l’on accompagne au quotidien. L’après-midi, Jean-Jacques Olivin, directeur du GRATH, et Véronique Clavel-Jacquère de MECS, ont aussi témoigné de leurs initiatives personnelles. Nous voulons montrer que l’on peut avoir des idées sur le terrain, être acteurs, sans forcément tout attendre des pouvoirs publics.

Qu’est-ce que l’économie sociale et solidaire ?

C’est une économie dont le but n’est pas uniquement tourné vers un profit financier, mais plutôt vers un profit du mieux-être social. Comme exemple : beaucoup d’associations consacrées aux handicapés, à l’insertion, et même «Fermes de Figeac». Pour preuve, Fermes de Figeac vient d’embaucher une personne handicapée de l’APEAI ; de notre côté, nous nous rapprochons d’eux pour approvisionner notre restaurant d’entreprise de L’Aiguille. Mais tous les salariés ne sont pas forcément au courant de ce que cela implique.

Avez-vous des perspectives ou des projets ?

Surtout des projets de coopération qui prennent de nouvelles formes. L’économie sociale et solidaire se fédère. Nous n’en sommes qu’aux prémices, mais il y a une vraie dynamique d’où naîtront plusieurs projets.

Propos recueillis par notre correspondant Michel Cavarroc

> Voir l’article original

Dernière ligne droite avant le Téléthon 2014, programmé dans toute la France les 5 et 6 décembre. Lundi à 20 heures, les organisateurs figeacois du Téléthon ont mis au point leur plan de bataille. Sous l’égide de Daniel Courbereyte et de son épouse Joëlle, fidèles au poste depuis neuf ans, une vingtaine de représentants associatifs se sont réunis ce lundi, à J -32, autour de la grande table de la salle des sports, avenue du Général-de-Gaulle. Ont répondu présents l’APEAI (Association de parents d’enfants handicapés), des retraités et bénévoles de l’AMF — association mère de l’événement — ainsi que le comité des fêtes de Figeac, mais aussi le centre équestre, l’association de gymnastique Les Bleuets, ou encore des clubs sportifs (volley, danse traditionnelle, boxe française, le club de roller et hockey de Capdenac, l’Haltéro club de Figeac et le Figeacanisport).

Jovial et efficace, Daniel Courbereyte expose le contenu de l’édition 2014 à Figeac : concours de belote, de pétanque, démonstration de boxe, de zumba ou de danse traditionnelle, spectacles de magie, thé dansant, stands sur le marché… Il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges. «La ville de Figeac nous soutient à 200 % : présence des élus, prêts des lieux, des tentes, soutien logistique… c’est vraiment très appréciable», se réjouit le responsable.

Autour du week-end de diffusion du Téléthon, de nombreuses et belles initiatives sont mises en œuvre, comme cette Balade du cœur prévue le 26 novembre, qui réunira des personnes handicapées et bien portantes, avec la participation d’écoles primaires.

Organisées bénévolement, ces animations sensibilisent le public à la lutte contre les maladies génétiques rares et lourdement invalidantes ; elles permettent de récolter des fonds destinés à la recherche scientifique et à l’accompagnement des personnes malades.

Chaque dépense et rentrée d’argent doit être scrupuleusement enregistrée et consignée par les organisateurs. «La transparence totale est exigée !» insiste Daniel Courbereyte. Le 13 janvier, un pot d’amitié «Merci Téléthon» conviera tous les bénévoles autour de la galette des rois.

La Dépêche du Midi

> Voir l’article original