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Hier se tenait à l’espace Mitterrand, un colloque organisé par l’Andesi, une association nationale de cadres du secteur social et médico-social, sur l’économie sociale et solidaire, ses enjeux et le pouvoir d’initiative dans ce secteur. Plus de 200 personnes étaient présentes. Nous avons rencontré Didier Dautriche (en médaillon), délégué territorial Andesi et dirigeant de l’APEAI de Figeac.

Quel est l’objet de ce colloque ?

Nous voulions réunir des associations sociales s’occupant de personnes handicapées, ou en relation. L’occasion de réunir aussi des salariés de ces associations et de leur permettre de rencontrer des intervenants qui réfléchissent sur ce secteur social et médico-social. La matinée était consacrée à l’intervention de Marcel Jaeger, titulaire d’une chaire de travail social au Conservatoire des arts et métiers, un chercheur qui a une vision personnelle de l’avenir de ces personnes que l’on accompagne au quotidien. L’après-midi, Jean-Jacques Olivin, directeur du GRATH, et Véronique Clavel-Jacquère de MECS, ont aussi témoigné de leurs initiatives personnelles. Nous voulons montrer que l’on peut avoir des idées sur le terrain, être acteurs, sans forcément tout attendre des pouvoirs publics.

Qu’est-ce que l’économie sociale et solidaire ?

C’est une économie dont le but n’est pas uniquement tourné vers un profit financier, mais plutôt vers un profit du mieux-être social. Comme exemple : beaucoup d’associations consacrées aux handicapés, à l’insertion, et même «Fermes de Figeac». Pour preuve, Fermes de Figeac vient d’embaucher une personne handicapée de l’APEAI ; de notre côté, nous nous rapprochons d’eux pour approvisionner notre restaurant d’entreprise de L’Aiguille. Mais tous les salariés ne sont pas forcément au courant de ce que cela implique.

Avez-vous des perspectives ou des projets ?

Surtout des projets de coopération qui prennent de nouvelles formes. L’économie sociale et solidaire se fédère. Nous n’en sommes qu’aux prémices, mais il y a une vraie dynamique d’où naîtront plusieurs projets.

Propos recueillis par notre correspondant Michel Cavarroc

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Dernière ligne droite avant le Téléthon 2014, programmé dans toute la France les 5 et 6 décembre. Lundi à 20 heures, les organisateurs figeacois du Téléthon ont mis au point leur plan de bataille. Sous l’égide de Daniel Courbereyte et de son épouse Joëlle, fidèles au poste depuis neuf ans, une vingtaine de représentants associatifs se sont réunis ce lundi, à J -32, autour de la grande table de la salle des sports, avenue du Général-de-Gaulle. Ont répondu présents l’APEAI (Association de parents d’enfants handicapés), des retraités et bénévoles de l’AMF — association mère de l’événement — ainsi que le comité des fêtes de Figeac, mais aussi le centre équestre, l’association de gymnastique Les Bleuets, ou encore des clubs sportifs (volley, danse traditionnelle, boxe française, le club de roller et hockey de Capdenac, l’Haltéro club de Figeac et le Figeacanisport).

Jovial et efficace, Daniel Courbereyte expose le contenu de l’édition 2014 à Figeac : concours de belote, de pétanque, démonstration de boxe, de zumba ou de danse traditionnelle, spectacles de magie, thé dansant, stands sur le marché… Il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges. «La ville de Figeac nous soutient à 200 % : présence des élus, prêts des lieux, des tentes, soutien logistique… c’est vraiment très appréciable», se réjouit le responsable.

Autour du week-end de diffusion du Téléthon, de nombreuses et belles initiatives sont mises en œuvre, comme cette Balade du cœur prévue le 26 novembre, qui réunira des personnes handicapées et bien portantes, avec la participation d’écoles primaires.

Organisées bénévolement, ces animations sensibilisent le public à la lutte contre les maladies génétiques rares et lourdement invalidantes ; elles permettent de récolter des fonds destinés à la recherche scientifique et à l’accompagnement des personnes malades.

Chaque dépense et rentrée d’argent doit être scrupuleusement enregistrée et consignée par les organisateurs. «La transparence totale est exigée !» insiste Daniel Courbereyte. Le 13 janvier, un pot d’amitié «Merci Téléthon» conviera tous les bénévoles autour de la galette des rois.

La Dépêche du Midi

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