Hier se tenait à l’espace Mitterrand, un colloque organisé par l’Andesi, une association nationale de cadres du secteur social et médico-social, sur l’économie sociale et solidaire, ses enjeux et le pouvoir d’initiative dans ce secteur. Plus de 200 personnes étaient présentes. Nous avons rencontré Didier Dautriche (en médaillon), délégué territorial Andesi et dirigeant de l’APEAI de Figeac.

Quel est l’objet de ce colloque ?

Nous voulions réunir des associations sociales s’occupant de personnes handicapées, ou en relation. L’occasion de réunir aussi des salariés de ces associations et de leur permettre de rencontrer des intervenants qui réfléchissent sur ce secteur social et médico-social. La matinée était consacrée à l’intervention de Marcel Jaeger, titulaire d’une chaire de travail social au Conservatoire des arts et métiers, un chercheur qui a une vision personnelle de l’avenir de ces personnes que l’on accompagne au quotidien. L’après-midi, Jean-Jacques Olivin, directeur du GRATH, et Véronique Clavel-Jacquère de MECS, ont aussi témoigné de leurs initiatives personnelles. Nous voulons montrer que l’on peut avoir des idées sur le terrain, être acteurs, sans forcément tout attendre des pouvoirs publics.

Qu’est-ce que l’économie sociale et solidaire ?

C’est une économie dont le but n’est pas uniquement tourné vers un profit financier, mais plutôt vers un profit du mieux-être social. Comme exemple : beaucoup d’associations consacrées aux handicapés, à l’insertion, et même «Fermes de Figeac». Pour preuve, Fermes de Figeac vient d’embaucher une personne handicapée de l’APEAI ; de notre côté, nous nous rapprochons d’eux pour approvisionner notre restaurant d’entreprise de L’Aiguille. Mais tous les salariés ne sont pas forcément au courant de ce que cela implique.

Avez-vous des perspectives ou des projets ?

Surtout des projets de coopération qui prennent de nouvelles formes. L’économie sociale et solidaire se fédère. Nous n’en sommes qu’aux prémices, mais il y a une vraie dynamique d’où naîtront plusieurs projets.

Propos recueillis par notre correspondant Michel Cavarroc

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