Depuis quelques semaines, l’APEAI présente ses différentes facettes à l’occasion de son actualité : soirée cinéma, Téléthon… et ce dimanche, son traditionnel marché de Noël sous la halle (lire encadré). L’Association de parents d’enfants et d’adultes handicapés souhaite ainsi se faire connaître et motiver d’éventuelles bonnes volontés.

L’APEAI gère donc sept établissements, du Foyer des Cèdres ouvert en 1984, en passant par la maison d’accueil temporaire André-Chaussée et son service d’aide à la vie autonome. Mais l’APEAI, c’est aussi l’ESAT L’Abeille qui compte un restaurant d’entreprise et même une blanchisserie depuis 2009. Ou encore le Quercy Croc, ouvert il y a un an, sur la zone économique de Quercypole. Didier Dautriche, le directeur de l’APEAI, revient sur cette aventure de la restauration.

«L’atelier-relais L’Abeille a ouvert en 1992, pour des repas sur réservation, avec la volonté d’être un lieu d’intégration social par le travail pour des personnes handicapées. En 2004, nous avons réalisé une extension et une transformation en restaurant d’entreprise. Il sert 240 repas par jour, plus le portage à domicile du CIAS, les déjeuners des élèves dans sept écoles primaires, mais aussi pour les résidents de nos établissements. Le tout représente 750 repas par jour, préparés par 35 travailleurs handicapés en cuisine, au self, au transport, ou à la réception-livraison. Chacun selon ses capacités et avec le soutien de cinq moniteurs d’atelier. Sans oublier aussi un service traiteur.»

L’Abeille aura bientôt 25 ans, mais elle a vieilli. Face à ce constat, l’APEAI rêve d’un outil de travail plus grand et plus moderne où elle pourrait transférer son petit dernier : le Quercy Croc.

«Nous avons lancé ce projet à titre expérimental, dit Didier Dautriche. Le succès est au-delà de nos attentes, avec 28 déjeuners par jour en moyenne, jusqu’à 37 parfois. Il faut pérenniser ce service de restauration rapide qui complète la restauration traditionnelle et emploie des travailleurs handicapés : trois en alternance avec leur monitrice Stéphanie.»

L’APEAI qui souhaite aussi concrétiser son projet de légumerie (lire notre édition du 8 décembre), sous la forme d’une entreprise adaptée, pourrait faire coup triple avec une nouvelle cuisine centrale et son point de restauration rapide. Un investissement qu’elle envisage mettre sur la table rapidement.

http://www.ladepeche.fr/article/2016/12/14/2478754-esat-abeille-est-atout-travail-apeai.html

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